Le romancier était de passage dans le secteur à l’occasion du salon du polar à Pau "UN ALLER RETOUR DANS LE NOIR". Nous l'avons retrouvé dans le CDI et lorsque nous sommes arrivés la pièce était disposée à la manière d'une salle de conférence. Pascal Dessaint était déjà assis sur une chaise, à sa gauche se tenaient ses livres éparpillés sur une table. Tout au long de cette rencontre d'une heure, l'auteur a su nous mettre à l'aise grâce à sa convivialité et son bel état d'esprit.
(Emma L. et Sophie S., 1ere S1)
Il était vêtu d'un manteau vert kaki, d'un jean noir et de chaussure en cuir. Il était plutôt imposant avec la mâchoire carrée. Malgré sa carrure puissante, une fois la discussion entamée, il nous fut très sympathique. Il nous a fait ressentir son bonheur d'être là, avec des élèves qui suivent le même cursus scolaire que lui il y a quelques années. Il paraissait très sincère dans ses paroles. Il nous a transmis son point de vue sur la vie et sur sa philosophie : malgré une famille modeste et coupée de la littérature , il s'est forgé sa propre culture littéraire.
(Thomas PL. , Thomas SP., Coline M. , 1ere S1)
Lorsqu'il était jeune il se décrit comme ayant été "un rebelle, un artiste", c'est ainsi qu'il commence à écrire (inspiré par son frère Eusèbe) l'année où il doit passer son bac scientifique. Il est "monté" à Paris dans l'espoir de se faire éditer mais finit par s'installer à Toulouse qui devient le cadre de plusieurs de ses romans. Il a écrit une dizaine de romans "toulousains" au total.
(élève de 1ere S2)
Ses romans traitent de deux causes dans lesquelles il est très engagé: l'environnement et la politique. Il a notamment écrit une lettre ouverte à Manuel Valls. Il s'est vu décerner plusieurs distinctions littéraires telles que le Grand Prix De Littérature Policière en 2000 avec Du bruit sous le silence, qui a également été primé deux autres fois, ou encore le Prix Mystère De La Critique en 1997 avec Bouche d'ombre et en 2008 avec Cruelles natures. Ses romans sont principalement des romans noirs.
(Sophie N. Maëlle L. Manon S., 1ere S1)
A l'origine, ce genre d’œuvre est caractérisé par une énigme policière basée sur des problèmes sociaux où le niveau de langue n'est pas soutenu. Il est aussi défini par une vision pessimiste du monde. En l'écoutant, nous nous sommes aperçus qu'il n’était pas lui-même pessimiste mais que le but recherché était de faire réfléchir ses lecteurs à des problèmes de notre époque.Ses livres défendent des causes environnementales comme dans Le Bal des frelons. Il a l'habitude d'écrire chez lui et de s'inspirer de sa vie quotidienne et surtout des rencontres qu’il a la chance de faire lors de ses nombreux déplacements en France ou à l’étranger.
(AliciaS– Amandine L. Flavie M., 1ere S1 )
L'écriture d'un roman lui vient après une rencontre marquante, une idée, l'envie d'aborder un sujet. Ensuite il pose les grandes lignes, la matière, le lieu mais plus que tout il ne part jamais "à l'aventure" sans avoir les personnages. Il se décrit comme un autodidacte. Il fait des phrases et si elles tiennent debout il est heureux.
(élève de 1ere S2)
Lire une nouvelle de Pascal Dessaint, c'est être surpris. Surpris du dénouement, surpris des lieux choisis et surpris du drame qui se déroule sous nos yeux. Il joue avec le point de vue interne et la tension du lecteur afin de susciter notre attention. Dans sa nouvelle Un lit pour la mort par exemple, la fin est annoncée dès les premières lignes, nous vous laissons découvrir pourquoi. Il utilise également l'onomastique pour pimenter et glisser une touche d’humour dans ses récits comme cet étrange personnage de Pierre Bonnemort dans Sujet sensible, humour noir bien entendu !
(Sandro P. et François M., 1ere S1)
Pascal Dessaint à l'air d'être un homme passioné par son métier, il aime raconter comment il procède quand il écrit, ce qu'il ressent et on voit qu'il en est ravi. Il cherche à faire ressentir au lecteur des émotions précises et sait où il va dans son écriture, il a un but précis à chaque écrit.
(Camille F. et Mélodie G., 1ere S2)