Créées par la loi Guizot de 1883, les Ecoles Primaires Supérieures prolongeaient l’enseignement primaire. En 1884, la municipalité de Paul Rey décida de doter Nay d’un tel établissement qui fut installé au premier étage de l’école de garçons dans une ancienne manufacture de draps achetée par la commune au 15 rue des Pyrénées. Le rez de chaussée était destiné à l’école primaire de garçons.
L’école supérieure demeura dans cet endroit jusqu’en 1946, date à laquelle elle fut transférée sur la rive droite à côté de l’école supérieure de jeunes filles. A noter qu’en 1941 sous le régime de Vichy les écoles supérieures étaient devenues des collèges modernes pour devenir plus tard des collèges d’enseignement secondaire. Aujourd’hui le collège Henri IV voisine avec le lycée Paul Rey et forme avec lui une Cité Scolaire.
Durant la guerre 1914-1918 d’anciens élèves de l’école supérieure de garçons furent mobilisés. 79 d’entre eux tombèrent au combat. Leur nom est gravé sur une stèle de leur ancienne école. Ils étaient originaires de plusieurs communes de la région de Nay et au delà, ce qui permet de vérifier l’étendue du recrutement de l’école supérieure qui répondait à un besoin important de la population.
Le 4 décembre 1971 en mairie de Nay une réunion présidée par Pierre Decla maire de Nay réunit le député Pierre Sallenave, M.Entz inspecteur d’académie, M.Egly chef de division à la préfecture, Mme Tournade chef de service des constructions scolaires, M.Roussel chef des services administratifs à l’inspection académique ainsi que 78 élus représentant les 28 communes dépendant du secteur scolaire de Nay dont Jean Labarrère, Henri Prat conseillers généraux et Siméon Cazenave président du conseil d’administration du Collège d’enseignement secondaire de Nay.
De gauche à droite, le député Pierre Sallenave, Pierre Decla maire de Nay, Jean Labarrère et Henri Prat conseillers généraux, Pierre Séville et Charles Hourcq adjoints au maire de Nay.
M.Aurian proviseur dresse l’état des lieux de l’établissement regroupant un millier élèves, accueillis dans 43 classes en préfabriqué, dépourvu de conciergerie, secrétariat suffisant et service de santé. L’assemblée déplore que la construction d’un CES neuf ne soit pas inscrite au VIè plan en dépit de demandes réitérées..
Une résolution est votée. Elle décide la création d’un syndicat intercommunal pour la construction du CES et demande son inscription au VIè plan.
Le syndicat pour la construction du CES de Nay est créé le 21 avril 1972. Il est présidé par Pierre Decla.
Le projet finit par être inscrit au VIè plan et la construction du collège de type Taillibert espérée pour 1974/75.
L’Etat participera à hauteur de 82,1% de l’investissement estimé à 8 780 000 f pour le seul bâtiment tandis que le syndicat fera son affaire des terrains d’implantation achetés en 1973, plus la voirie, l’assainissement et le réseau électrique.
Le CES de Nay ouvre ses portes à la rentrée de 1975-1976.
A noter qu’un retour de TVA permettra au syndicat de faire exécuter en 1986 pour 480 000 f de travaux d’isolation thermique et phonique
Presse
Sud-Ouest du 6 décembre 1971
Les communes des deux cantons vont s'unir pour obtenir la construction du C.E.S.
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