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Félicitation à nos élèves de Terminale HLP qui ont obtenu le Prix départemental de la poésie 2022 de la MOPA !

Emma Biet

Juliette Bonnafoux

Lisa Macera

Morgane Marchesini

Anna Petre

Mathisde Vie

 

 Lire les poèmes : 

Égarement

Brise suave me susurre ce chant si doux,
Caresses de la pluie du printemps sur ses joues.
Et l’orage vengeur me grogne les échos
De nos rires enlacés, éphémères délaissés.
Je tombe sur tes pas, seule je me confesse.
Habillée de tristesse, je marche vers l’ivresse.
Et des pensées assommantes m’enlassent tantôt,
Dénuée, je dérive hébétée sur tes os,
Je le sais, je l’entends, les feuilles rient de moi,
La brume se confond dans mes yeux qui larmoient.
Le chant du roitelet ne me fait oublier
Que le sien, je l’attends et je patienterai.


Anna


Le rire pur d’un enfant,

L’odeur de l’herbe

la couleur de l’océan,

Abîme superbe

les murs de cette chambre,

La chaude lumière

S’il te plaît

Ramène-moi dix ans en arrière

 

Les chaudes nuits d’été,

Arôme passager

Les passions déchues,

Vaines larmes regrettées

Les euphoriques tourments

Pourtant si cruels

S’il te plaît

Ramène-moi l’année dernière

 

Chaque seconde qui m’échappe

Insoumise

Chaque minute regrettée,

Si exquise

 

Tout semble inexorablement

S’éteindre.

 

Ramène-moi hier

Arrache-moi aux cendres

 

Emma


Quand le soleil se lève sur la colline

Je vois que tout est pareil, comme dans mes souvenirs

La pluie tombe sur la fenêtre je le vois

Dès que tu n’es plus là je ne pense qu’à toi

 

Tous les livres d’histoires m’empêchent de rêver

Et toutes les vitres que je vois sont teintées

Ah ! L’école m’a dégoûtée !

 

De ma tête jamais l’automne n’est parti

les feuilles mortes restent dans mon esprit

Rien en colore plus mon âme. Mais

Partir de cette école quelle idée folle !

 

Je vois dans les couloirs des visages pleurer

Et des élèves qui veulent se suicider

Comment passer à côté de ces cris

Il ne faut pas marteler les esprits

 

Pourquoi ne sommes-nous jamais valorisés ?

Même les capacités ne suffisent plus

Si ce ne sont que les notes qui sont comptées

Mais pourquoi exister ?

 

Juliette


 Il y a quelque chose dans le vent,

Quelque chose se cache dans la brume profonde.

Je n’ai jamais rien vu d’aussi brillant

Une lumière qui étincelle dans la nuit sombre.

 

 

Mais certaines choses ne changent jamais !

Les aviez-vous remarquées trop tard ?

Oh ! Ces larmes que vous avez fait verser !

Je les apercevais, cachées dans votre regard.

 

 

Vous êtes restée dans mon esprit.

J’entends des mots qui vous sont destinés.

Un accord entre le meilleur et le pire.

Hélas ! Saurez-vous que je vous ai tant aimée ?

 

Car vos actions étaient si sages,

Nous étions cependant si similaires !

Emportée, bien au-dessus des nuages,

A l’aube prochaine, vous ne reviendrez guère.

 

Morgane


Ode à la Nature


Les douces feuilles virevoltent
Dans les airs autour de moi,
Elles tournoient, défient les lois,
Forment un ballet de mille couleurs d’automne.
Au coeur de douces ballerines,
Vêtues de tulle rouge,
Qui, légèrement, s’envolent,
Je m’enflamme devant une telle grâce.
Je vous aime, ma grande Dame,
D’un amour passionné.
Mon être est tiraillé

Entre plusieurs sentiments, qui me bouleversent.

Je me retrouve étourdie
Devant cet enchantement,
Ce spectacle charmant,
Et, je demeure pour la vie abasourdie.

Lisa


A l’ago-nie

Ce même rythme se répète sans arrêt

Tic Tac Tic Tac Ti-
L’horloge ne s’arrête jamais

Ces murs continuent d’amoindrir
ma pauvre carcasse dépérissante.
Mes pensées, ainsi emprisonnées
répètent ce même rythme sans arrêt
Et mes oreilles camouflent leurs cris,
Ainsi je m’éteins sans un bruit.
Ah ! J’entends l’étau se
resserrer

Pendant que le monde, silencieux
Étouffe leurs cris désespérés
Dirigés fatalement vers les cieux.
L’habitude la rend presque attirante
Cette Angoisse béante.

Mathilde