- Détails
- Publication : 9 juin 2022
Félicitation à nos élèves de Terminale HLP qui ont obtenu le Prix départemental de la poésie 2022 de la MOPA !
Emma Biet
Juliette Bonnafoux
Lisa Macera
Morgane Marchesini
Anna Petre
Mathisde Vie
Lire les poèmes :
Égarement
Brise suave me susurre ce chant si doux,
Caresses de la pluie du printemps sur ses joues.
Et l’orage vengeur me grogne les échos
De nos rires enlacés, éphémères délaissés.
Je tombe sur tes pas, seule je me confesse.
Habillée de tristesse, je marche vers l’ivresse.
Et des pensées assommantes m’enlassent tantôt,
Dénuée, je dérive hébétée sur tes os,
Je le sais, je l’entends, les feuilles rient de moi,
La brume se confond dans mes yeux qui larmoient.
Le chant du roitelet ne me fait oublier
Que le sien, je l’attends et je patienterai.
Anna
Le rire pur d’un enfant,
L’odeur de l’herbe
la couleur de l’océan,
Abîme superbe
les murs de cette chambre,
La chaude lumière
S’il te plaît
Ramène-moi dix ans en arrière
Les chaudes nuits d’été,
Arôme passager
Les passions déchues,
Vaines larmes regrettées
Les euphoriques tourments
Pourtant si cruels
S’il te plaît
Ramène-moi l’année dernière
Chaque seconde qui m’échappe
Insoumise
Chaque minute regrettée,
Si exquise
Tout semble inexorablement
S’éteindre.
Ramène-moi hier
Arrache-moi aux cendres
Emma
Quand le soleil se lève sur la colline
Je vois que tout est pareil, comme dans mes souvenirs
La pluie tombe sur la fenêtre je le vois
Dès que tu n’es plus là je ne pense qu’à toi
Tous les livres d’histoires m’empêchent de rêver
Et toutes les vitres que je vois sont teintées
Ah ! L’école m’a dégoûtée !
De ma tête jamais l’automne n’est parti
les feuilles mortes restent dans mon esprit
Rien en colore plus mon âme. Mais
Partir de cette école quelle idée folle !
Je vois dans les couloirs des visages pleurer
Et des élèves qui veulent se suicider
Comment passer à côté de ces cris
Il ne faut pas marteler les esprits
Pourquoi ne sommes-nous jamais valorisés ?
Même les capacités ne suffisent plus
Si ce ne sont que les notes qui sont comptées
Mais pourquoi exister ?
Juliette
Il y a quelque chose dans le vent,
Quelque chose se cache dans la brume profonde.
Je n’ai jamais rien vu d’aussi brillant
Une lumière qui étincelle dans la nuit sombre.
Mais certaines choses ne changent jamais !
Les aviez-vous remarquées trop tard ?
Oh ! Ces larmes que vous avez fait verser !
Je les apercevais, cachées dans votre regard.
Vous êtes restée dans mon esprit.
J’entends des mots qui vous sont destinés.
Un accord entre le meilleur et le pire.
Hélas ! Saurez-vous que je vous ai tant aimée ?
Car vos actions étaient si sages,
Nous étions cependant si similaires !
Emportée, bien au-dessus des nuages,
A l’aube prochaine, vous ne reviendrez guère.
Morgane
Ode à la Nature
Les douces feuilles virevoltent
Dans les airs autour de moi,
Elles tournoient, défient les lois,
Forment un ballet de mille couleurs d’automne.
Au coeur de douces ballerines,
Vêtues de tulle rouge,
Qui, légèrement, s’envolent,
Je m’enflamme devant une telle grâce.
Je vous aime, ma grande Dame,
D’un amour passionné.
Mon être est tiraillé
Entre plusieurs sentiments, qui me bouleversent.
Je me retrouve étourdie
Devant cet enchantement,
Ce spectacle charmant,
Et, je demeure pour la vie abasourdie.
Lisa
A l’ago-nie
Ce même rythme se répète sans arrêt
Tic Tac Tic Tac Ti-
L’horloge ne s’arrête jamais
Ces murs continuent d’amoindrir
ma pauvre carcasse dépérissante.
Mes pensées, ainsi emprisonnées
répètent ce même rythme sans arrêt
Et mes oreilles camouflent leurs cris,
Ainsi je m’éteins sans un bruit.
Ah ! J’entends l’étau se
resserrer
Pendant que le monde, silencieux
Étouffe leurs cris désespérés
Dirigés fatalement vers les cieux.
L’habitude la rend presque attirante
Cette Angoisse béante.
Mathilde